J'essaierai de comprendre les causes de l'épuisement émotionnel, les phases de son développement et les moyens de le surmonter.
Dans la compréhension de tous les jours, de tous les jours, le phénomène d'épuisement émotionnel consiste dans le fait qu'au début une personne a bien travaillé, volontairement et productivement, puis quelque chose se passe, et la personne qu'on appelle s'épuise: le travail devient inintéressant, il est en retard et essaie quitter le travail tôt, au travail il s'ennuie, l'employé est léthargique et manque d'initiative.
Malheureusement, bien que ce soit une option indésirable pour l'employeur, en général, une telle manifestation d'épuisement émotionnel pourrait être considérée comme très végétarienne (faible). Aux Pays-Bas, l'épuisement professionnel est officiellement considéré comme un accident du travail, qui est traité aux frais de l'employeur, et si le traitement ne fonctionne pas, l'organisation est obligée de verser des prestations.
En effet, le burn-out affecte non seulement le comportement d'une personne au travail, mais aussi à l'extérieur, ainsi que la santé.
Les réactions psychologiques comprennent:
- abandonner un passe-temps;
- manque d'imagination;
- sentiments constants de culpabilité;
- sautes d'humeur;
- apathie.
Réactions psychosomatiques:
- indigestion;
- dépendance à l'alcool (caféine, nicotine);
- mal au dos;
- insomnie;
- dysfonctions sexuelles;
- une diminution générale de l'immunité.
Réactions comportementales:
- soupçon;
- blâmer les autres;
- ignorer votre rôle dans l'échec;
- conflits.
Le modèle en cinq étapes du développement de l'épuisement professionnel, rédigé par Greenberg, s'est généralisé. Dans la première phase, une personne entreprend le travail avec plaisir, le traite avec enthousiasme, le stress au travail n'a pas d'effet fort. Dans la deuxième phase, la fatigue et les problèmes de sommeil apparaissent, cependant, la baisse de productivité dans cette phase peut être compensée par de bons stimuli et une motivation extrinsèque. Dans la troisième phase, l'épuisement physique s'installe et un sentiment constant de manque de temps libre. La quatrième phase est une crise évidente: une perte partielle ou totale de la capacité de travail est possible. La cinquième phase, s'il y a lieu, s'avère être une menace sérieuse pour la poursuite d'une carrière et pour la santé générale d'une personne.
Vous devez comprendre que l'épuisement émotionnel ne dépend pas uniquement de l'employé lui-même. Bien sûr, il existe une prédisposition de certains individus au workaholism, mais un facteur tout aussi important est la mauvaise organisation du travail, qui peut conduire à l'épuisement des salariés (travail important, manque de récompenses, attention aux erreurs, désagrément du lieu de travail, plans délibérément impossibles, etc.), donc, pour surmonter l'épuisement émotionnel, il faut travailler à parts égales dans deux directions: personnelle et organisationnelle.
Du comportement personnel, les psychologues distinguent la sociabilité, l'optimisme, l'estime de soi adéquate, la distanciation émotionnelle, une approche constructive des problèmes (il est nécessaire de supprimer les inquiétudes quant à « que faire maintenant, ce qui va se passer maintenant », au lieu de cela, une approche positive-constructive la question doit être posée: « Que peut-on faire dans ces circonstances ? »).
Les facteurs organisationnels sont traités en éliminant des normes de travail injustifiées, les plans doivent être réalisables et gratifiants, le lieu de travail doit être confortable et ergonomique, le repos et les vacances doivent être opportuns et gratifiants.