La violence provoque non seulement un traumatisme physique mais aussi un traumatisme psychologique profond. Faire face à la violence est incroyablement difficile en raison de la confusion interne, de l'apathie, de l'impuissance, du désespoir, de la peur et de la honte. La plupart des cas sont des violences domestiques, mais les attaques de rue sont tout aussi courantes. Pour guérir les blessures graves causées par la violence, physique et psychologique, vous devez demander l'aide de médecins, d'un psychologue et des forces de l'ordre.
Instructions
Étape 1
Dans certaines sociétés, en cas de viol, ce n'était pas l'auteur qui souvent n'était même pas retrouvé, mais la victime qui était condamnée et condamnée. La victime la plus courante de la violence est, bien sûr, une femme. Cette condamnation s'accompagne d'une explication: « elle a un comportement provocateur », « elle s'est provoquée », mais dans la plupart des cas il s'agit d'une idée fausse. Et pourtant, il y a fréquemment des étiquettes attachées à une femme qui a survécu à la violence - "sale", "faible". Non seulement la victime a été grièvement blessée, mais elle a également un sentiment persistant de honte et de dégoût de soi. Il est presque impossible de faire face seul à une telle blessure. Le meilleur moyen est de contacter un psychothérapeute expérimenté qui non seulement effectuera un cycle complet de séances de récupération, mais, éventuellement, prescrira des médicaments anti-stress.
Étape 2
La tâche principale d'une victime de violence, afin de sortir d'un état de stress, est d'avoir la possibilité de s'exprimer et de raconter ce qui est arrivé à une personne qui entendra, ne condamnera pas et ne critiquera pas. Très souvent, les proches et la famille viennent à la rescousse. Mais leur soutien n'est efficace que s'ils ont une sensibilité suffisante pour ne pas donner de conseils, condamner, percevoir l'histoire trop émotionnellement. Sinon, ils ne font qu'exacerber le traumatisme. Il est important de répondre correctement et avec tact à tous les sentiments et de soutenir sincèrement la personne.
Étape 3
Des spécialistes des "hotlines" aident à survivre aux violences. Psychologiquement, il est beaucoup plus facile de parler à un étranger qui n'a pas à regarder dans les yeux, qui ne jugera jamais. De plus, après avoir passé un appel sur la « hotline », vous pouvez mettre fin à la conversation à tout moment de votre plein gré, si vous le jugez nécessaire.
Étape 4
Pour survivre et prévenir la probabilité de nouvelles violences, il sera utile de déposer une déclaration auprès des forces de l'ordre. Cela libérera intérieurement la victime et réalisera un sentiment de vengeance et de colère. La demande est acceptée à la fois immédiatement après l'incident et quelque temps plus tard. Il est important de fournir autant de preuves et de preuves matérielles que possible. Lorsqu'on contacte les autorités, il est recommandé de s'assurer le soutien d'un proche.
Étape 5
Afin de vous assurer que vous êtes en bonne santé physique, vous devez être examiné par un médecin, pour être testé. Cela évitera des problèmes plus graves et les conséquences de la violence. De plus, le médecin fournira tous les certificats requis pour confirmer le fait de violence aux forces de l'ordre.
Étape 6
Ce n'est qu'après un certain temps et avec le soutien constant de spécialistes et de proches que la victime de violence sortira progressivement de l'état dépressif, oubliera ce qui s'est passé et reprendra un mode de vie normal. L'essentiel est de ne pas se replier sur soi.