La peur irrationnelle de parler en public est un problème très courant. Les subtilités peuvent être différentes: les gens ont peur de réserver, se mettent à bégayer, oublient le texte, etc. Mais la base de la peur est la même: la condamnation et le ridicule du public.
Instructions
Étape 1
Comprenez que la peur de parler est irrationnelle. Vous ne risquez pas une maladie grave et encore plus la mort si vous oubliez quelques mots du discours préparé à l'avance, ce n'est donc pas une question d'instinct de conservation. En vous concentrant sur votre peur, vous la rendez plus forte. Fermez les yeux, imaginez la machine qui fait naître votre peur de performer. Approchez-vous, saisissez l'interrupteur avec votre main et abaissez-le brusquement. Sentez comment votre peur se tord et meurt, comment elle perd son pouvoir sur vous.
Étape 2
Reconnaissez votre droit à la peur, ne l'enfoncez pas profondément, ne le cachez pas. Vous avez le droit d'avoir peur, quel que soit votre sexe ou votre âge. Faire briller la peur au visage, la narguer, la sortir des profondeurs du subconscient. Imaginez un public plein de monde. Transformez votre public effrayant en quelque chose de drôle ou d'impuissant: bébés, personnages de dessins animés, chatons mignons. Ils ne vous feront pas de mal parce que vous êtes plus fort qu'eux.
Étape 3
Soumettre le public. Préparez quelques phrases à l'avance pour prouver votre pouvoir sur votre public. Par exemple, vous pourriez citer un universitaire et demander aux participants d'écrire cette pensée importante. Dans le contexte de votre discours, vous pouvez inclure l'obligation de regarder par la fenêtre ou le tableau derrière votre dos. Voyez comment les auditeurs suivent votre ordre et comprenez: ils sont entre vos mains, ils vous obéissent et ne peuvent pas vous nuire.
Étape 4
Surveillez votre état. Si même à la pensée que vous êtes sur le point de jouer, vous ressentez des symptômes alarmants, alors vous commencez une attaque de panique. Les symptômes peuvent être différents: vertiges, forte augmentation de la pression, faiblesse, transpiration, tremblements, accélération de la respiration et du rythme cardiaque, etc. Ainsi, votre corps proteste contre le stress, vous oblige à éviter les situations dans lesquelles il peut survenir. Si l'attaque de panique survient à plusieurs reprises, il est recommandé de consulter un psychanalyste.
Étape 5
Vous pouvez essayer de gérer vous-même votre attaque de panique. Imaginez que vous parlez à un public. Si vous ne vous sentez pas bien, essayez de vous calmer. Respirez régulièrement, inspiration courte et expiration longue. Dites-vous que cette condition n'est pas dangereuse, que vous y êtes prêt et que vous pouvez y faire face. Écoutez votre respiration. Souriez, chantez, dansez, parlez à quelqu'un, riez face à la peur. Si vous pouvez gérer votre panique, ce sera plus facile la prochaine fois. Et bientôt vous oublierez ce qu'est la peur de parler.