Ne crachez pas contre le vent. Vous devez être dans le courant de la vie. En aïkido, pour vaincre un adversaire, il faut utiliser sa propre force contre lui, succomber et l'emporter. C'est pareil dans la vraie vie. Au lieu d'aller à l'encontre du mouvement, il vaut mieux obéir à l'avalanche, utiliser sa puissance pour vous-même.
Beaucoup de temps et d'efforts sont consacrés à la résistance. Si le travail n'est pas particulièrement aimé, l'attente du week-end commence le lundi. Chaque soir, en rentrant du travail, nous regardons l'heure - reste-t-il beaucoup de temps libre ? Quelle horreur - bientôt de retour au travail !
Le matin, je ne veux pas sortir du lit et aller travailler. Et tout de même c'est nécessaire, mais les forces ont déjà été dépensées en résistance. Gaspillé Le week-end, on regarde à nouveau l'heure. Bon, samedi est fini, il ne reste plus qu'un dimanche, et retour au boulot. Le dimanche, chaque heure compte la fin de la liberté, car le lundi arrive bientôt.
Et il en est ainsi constamment. En hiver, vous voulez l'été, en été - la fin de la chaleur, au printemps et en automne - la fin de la gadoue. Il n'est presque jamais possible de profiter pleinement de la vie. C'est ainsi que l'enfance passe - en prévision de la jeunesse, de la maturité - en prévision de la liberté de travail, et une pension, au lieu de la satisfaction et du repos attendus, apporte le regret de rêves qui ne se sont jamais réalisés et du temps irrémédiablement perdu.
Obéissez au flux de la vie, son flux ! L'été se terminera de toute façon, l'automne sera remplacé par l'hiver, le printemps viendra de lui-même, sans votre souci constant. Vivez maintenant, investissez dans l'instant, ressentez le bonheur. Après tout, le bonheur vient du mot "maintenant" !
Il n'y a pas d'avenir, il n'est pas encore venu. Le passé est déjà passé et rien ne peut y être changé. Il n'y a que le présent, tout n'est qu'en lui. A la fois l'avenir et le passé, qui viendra plus tard…